Initié par la politique des banques centrales, un scenario de ralentissement progressif de l’économie mondiale semble se dessiner, couplé à une légère récession américaine fin 2023 ou au tournant de l’année 2024.
Le scenario de récession généralisée reste selon nous à écarter. En effet, en plus d’un taux de chômage faible et d’une épargne excédentaire élevée, les consommateurs du monde entier bénéficient désormais de la baisse des prix des matières premières. Et, même si certains marchés du travail affichent un ralentissement, ils restent, au global, historiquement tendus et inflationnistes. S’ajoute à cela, la persistance de l’inflation sous-jacente, qui ne diminue pas assez rapidement, ancrant les anticipations de futures hausses de prix à des niveaux élevés et augmentant le risque tant redouté d’une spirale prix-salaires (effets de second tour).